Les parts de marché sur la demande placée en 2024 : on fait le point !
« C’est le moment du bilan 2024 pour le marché de l’immobilier d’entreprise. Si la tendance est à la stabilité, les évolutions sont très disparates selon les typologies d’actifs. Le marché du commerce résiste très bien avec une augmentation des volumes placés. De son côté, le marché des locaux d’activités est en baisse en raison de l’absence de grandes transactions. Le marché de l’investissement et le marché de bureaux sont stables mais loin de leurs moyennes quinquennales.
Nous vous proposons un décryptage de l’année écoulée et entamons avec détermination et optimisme cette année 2025. Bonne lecture ! » Juliette Caudard, Présidente de Valoris Real Estate
Demande placée : une recherche de centralité et de connectivité pour les actifs de bureaux
Le podium à fin d’année 2024 illustre une tendance à la recherche de centralité de la part des utilisateurs. 70 % des m² se sont échangés sur le territoire intrapériphérique et sur des secteurs très connectés, dont 2 transactions > 10 000 m² sur les 3 signées cette année. La Part-Dieu d’abord, dont la régénération autour de son hub de transports est source d’attractivité, confirme sa place de leader des secteurs tertiaires et concentre 23% des m² placés. La plus importante transaction de l’année a été enregistrée à la Part-Dieu, avec le BEFA de 13 900 m² d’Egis sur un programme restructuré proche de la gare.
Villeurbanne-Tonkin ensuite (11% de la demande placée), dont les résultats sont cette année portés par une transaction de 13 300 m² qui représente près de 50% de son volume global.
Enfin Vaise, proche des voies d’accès périphériques et disposant d’une desserte en transports rationnelle, qui propose des possibilités d’implantation sur des immeubles dernières générations aux conditions financières attractives.
Sur les extérieurs, comme en 2023, c’est le secteur du Grand Lyon Est qui arrive en tête avec 19 700 m² soit 8% de la demande placée de l’année et dont le nombre de transactions est en hausse de 28%. Vient ensuite le Nord-Ouest (17 400 m² soit 7% de la demande placée) qui, même s’il obtient des résultats en légère hausse cette année, est très loin des performances affichées ces 5 dernières années (-30% par rapport à la moyenne quinquennale).
Demande placée des locaux d’activités : la métropole conserve son attractivité
Fort de son attractivité, le territoire de la Métropole concentre 65 % du volume transacté (163 800 m²) et plus des 2/3 des signatures (220 transactions).
La première couronne Est, du fait de son encrage industriel et de son accessibilité, est le secteur moteur des locaux d’activités. S’inscrivant dans la tendance générale, elle affiche une baisse de 31% de son volume transacté, mais représente à elle seule 40 % de l’ensemble des m² échangés sur le marché lyonnais, soit environ 100 500 m² et 38% des transactions (120).
Les territoires extérieurs, qui bénéficient à la fois des avantages d’une proximité avec la Métropole, d’une desserte routière, autoroutière de qualité et de valeurs locatives ou à la vente attractives, ont gagné des parts de marché ces 4 dernières années. S’ils reculent face à la Métropole sur 2024, ils conservent cependant 35% de parts de marché grâce notamment à un tissu d’offres qui permet des implantations sur des grandes surfaces, particulièrement sur les secteurs les plus éloignés. La transaction la plus importante de l’année a été signée sur les extérieurs : 11 400 m² à Saint Vulbas.
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